LUMIERE DES BLES & PAIN NOIR
A LA RECHERCHE DE LA LUMIERE
POUR UN PEINTRE SUBLIME AVEC UN TEXTE DE CHRISTIAN TARROUX MON COMPAGNON
LUMIERE DES BLES & PAIN NOIR
Certains n’ont jamais eu le blé dont ils ont illuminé leur toile, ni ce pain qui semble croustiller sous la chaude lumière des couleurs pour apaiser les jours de jeûne. Ils auront laissé ce bout d’eux même dans une cave ou grenier, comme une croûte juste bonne à donner aux chiens...ou à servir de toile aux araignées.
Depuis ce petit pain de pâte colorée, repose en un musée. C’est un fournil où on le garde à la température qu’il faut comme font les oiseaux pour celui d’un couvage. Sa toile a droit à des soins, un respect que son auteur n’a jamais obtenu...
L’image de ce petit pain pourrait aujourd’hui rassasier pour plusieurs jours des milliers de ventres affamés ; Et en plus de quoi cultiver ce blé qui illumine la toile de ce musée...
Et dans ce musée des dames ou des messieurs avec un docte embonpoint donnent leurs lumières sur ce blé qui illumine la toile, et font une peinture du peintre tout en vernis et dorures pour donner à l’histoire de sa misère la patine nécessaire ...
Ces vénérables messieurs ou dames quand ils sortent de ce séjour ou trône l’artiste élu, passent souvent dans une ruelle sans voir cet autre ami des couleurs quelque part assis à côté des poubelles qui brûle de ce feu pour trouver une ombre à son tableau parce qu’il n’a pas de quoi se payer les couleurs qui transpirent en lui. Et le monsieur ou la dame ne sentent pas, cette vision qui transpire en lui. Ils n’y verront qu’une croûte qui n’est pas sans rappeler ce peintre qui n’a jamais eu ce blé dont il a illuminé sa toile, ni ce pain qui semble croustiller dans un musée sous la chaude lumière des couleurs, peint pour apaiser les jours de jeûne... laissé dans un coin, avant d’être goûté à son tour dans le fournil d’un musée où d’autres gens de bien, diront qu’il n’aura pas été plus regardé qu’un chien...
Celui qu’hier n’était rien est pour l’heure un des biens les plus chers mais celui d’aujourd’hui dans son anonyme venelle ressemble à celui dont on se plaisait à dire qu’il laissait des croûtes sur son chemin. Une autre légende avec ses petites et grandes misères se dessine quelque part dans une ruelle ... Mais qui peut savoir ?...
POUR UN PEINTRE SUBLIME AVEC UN TEXTE DE CHRISTIAN TARROUX MON COMPAGNON
LUMIERE DES BLES & PAIN NOIR
Certains n’ont jamais eu le blé dont ils ont illuminé leur toile, ni ce pain qui semble croustiller sous la chaude lumière des couleurs pour apaiser les jours de jeûne. Ils auront laissé ce bout d’eux même dans une cave ou grenier, comme une croûte juste bonne à donner aux chiens...ou à servir de toile aux araignées.
Depuis ce petit pain de pâte colorée, repose en un musée. C’est un fournil où on le garde à la température qu’il faut comme font les oiseaux pour celui d’un couvage. Sa toile a droit à des soins, un respect que son auteur n’a jamais obtenu...
L’image de ce petit pain pourrait aujourd’hui rassasier pour plusieurs jours des milliers de ventres affamés ; Et en plus de quoi cultiver ce blé qui illumine la toile de ce musée...
Et dans ce musée des dames ou des messieurs avec un docte embonpoint donnent leurs lumières sur ce blé qui illumine la toile, et font une peinture du peintre tout en vernis et dorures pour donner à l’histoire de sa misère la patine nécessaire ...
Ces vénérables messieurs ou dames quand ils sortent de ce séjour ou trône l’artiste élu, passent souvent dans une ruelle sans voir cet autre ami des couleurs quelque part assis à côté des poubelles qui brûle de ce feu pour trouver une ombre à son tableau parce qu’il n’a pas de quoi se payer les couleurs qui transpirent en lui. Et le monsieur ou la dame ne sentent pas, cette vision qui transpire en lui. Ils n’y verront qu’une croûte qui n’est pas sans rappeler ce peintre qui n’a jamais eu ce blé dont il a illuminé sa toile, ni ce pain qui semble croustiller dans un musée sous la chaude lumière des couleurs, peint pour apaiser les jours de jeûne... laissé dans un coin, avant d’être goûté à son tour dans le fournil d’un musée où d’autres gens de bien, diront qu’il n’aura pas été plus regardé qu’un chien...
Celui qu’hier n’était rien est pour l’heure un des biens les plus chers mais celui d’aujourd’hui dans son anonyme venelle ressemble à celui dont on se plaisait à dire qu’il laissait des croûtes sur son chemin. Une autre légende avec ses petites et grandes misères se dessine quelque part dans une ruelle ... Mais qui peut savoir ?...